L'Allemagne nazie (comme le Japon en Asie) a forgé un outil militaire offensif, avec les équipements, la motivation et la sélection des chefs adéquats. Impressionné par la ténacité des Français et par le fait d'avoir été tenu en échec par une poignée d'hommes, Kurt Feldt, le général allemand commandant l'attaque, eut un des plus beaux gestes de la campagne de France : il fit rendre les honneurs de la guerre aux survivants et leur permit de quitter Saumur avec armes et drapeaux et de passer la ligne de démarcation deux jours plus tard, également devant un piquet de garde allemand au garde à vous, rendant les honneurs en gants blancs. Il est le seul parmi les gouvernements légaux des pays vaincus à adopter cette politique qui découle de l'armistice. Avant de capituler, les Français qui y combattent retardent les Allemands assez longtemps pour permettre le rembarquement en protégeant les arrières britanniques. La guerre au jour le jour Angleterre (octobre 1939 - mai 1940) La drôle de guerre. L'Armée néerlandaise, refoulée du Limbourg néerlandais, abandonne toute liaison avec l'Armée belge dès le deuxième jour de l'attaque. Les Alliés eurent connaissance de ce plan initial par les Belges, à la suite de l'atterrissage forcé d'un avion de la Luftwaffe, à Mechelen-aan-de-Maas (en français : Malines-sur-Meuse), en Belgique, le 10 janvier 1940 et à la saisie de documents dont était porteur un officier allemand[14],[15]. Certes, les deux dernières ont été constituées à la hâte après le début du conflit, mais la plupart sont plus puissantes que leurs équivalentes allemandes même si elles sont moins bien organisées. 10 mai : l'Armée allemande lance une offensive à travers la Belgique et les Pays-Bas, avec, 10 mai : capitulation du Luxembourg ; puis occupation totale et annexion de fait du pays le. Le Gouvernement polonais en exil, représentant officiel et légitime de la Pologne s'évacue au Royaume-Uni dès la demande française d'armistice. François Lourbet). À signaler également la première attaque de nuit de l'histoire par des chars lors de la bataille d'Abbeville, un succès français[source insuffisante][94]. L'industrie d'aviation était également très morcelée et semi-artisanale, d'où la multiplication des appels à projets concurrents et la lenteur de production et de mise au point. Traumatisé par la première guerre mondiale, l'état-major français s'attend à vivre de nouveau une guerre de tranchées contre l'Allemagne. L'article 23 (22 dans le texte définitif) de la convention d'armistice subordonne la mise en application de l'armistice franco-allemand à la signature d'un armistice franco-italien[56]. Environ 6 000 soldats polonais ont été tués ou blessés pendant la campagne de France. Outre les DCR, (dont la 4e du Colonel de Gaulle fût constituée en catastrophe dans le chaos des combats, insuffisamment dotée et servie par des équipages pour la plupart totalement novices), les chars français étaient fractionnés en dizaines de Bataillons de Chars de Combat, non autonomes, lents, aux communications défaillantes, alors que les Panzerdivisions étaient capables d'actions autonomes « en profondeur », c'est-à-dire derrière le front ennemi après sa rupture. Trouvé à l'intérieur – Page 349Mais à mesure que la « drôle de guerre se prolonge , les désaccords surgissent au ... convaincu que la bataille de France est perdue , répond en juin 1940 ... Les meilleurs chars français, les chars B1, étaient les mieux armés de la bataille ; et leur blindage était si épais que seul le 88 antiaérien allemand pouvait espérer le percer. S'appuyant essentiellement sur des témoignages et des sources imprimées, l'auteur privilégie ainsi le point de vue du soldat et les . Avant le début des opérations, durant la période de la drôle de guerre, du 3 septembre 1939 au 10 mai 1940, là où le commandement militaire allemand mit à profit ce délai pour entraîner au maximum ses unités, le commandement français s'abstint de tout entrainement pouvant motiver et maintenir l'efficacité opérationnelle des troupes[52]. Première et de la Seconde Guerre mondiale ayant une artillerie égale à celles des Français. Trouvé à l'intérieur – Page xlLa « drôle de guerre » d'Auguste Viatte ( septembre 1939 - juin 1940 ) De ... il prend du recul au moment de la bataille de France et s'en remet à la seule ... Sa division blindée n'est pas encore complètement opérationnelle, mais malgré cela sa contre-attaque de Montcornet parvint à s'enfoncer de plusieurs dizaines de kilomètres dans le front ennemi avant de devoir battre en retraite par manque d'appuis au sol et de soutien aérien. La ligne Schuster. D'autre part, au-delà des considérations statistiques, les avions français souffrent de défauts techniques qui réduisent encore leur efficacité : mauvais fonctionnement à haute altitude (armes enrayées par le froid, manque de dégivrage…), moteurs peu fiables et pas assez puissants[réf. En même temps, l'Armée française entre en Belgique, comme il était prévu de longue date par le plan Dyle. D'autres personnalités se sont réfugiées en Amérique (Jean Monnet). Trouvé à l'intérieurDébut de la « Drôle de guerre ». Roger poursuit son travail chez son père. Plus de 400 000 Alsaciens sont évacués dans le sud-ouest de la France. 22 juin : signature de l’armistice franco-allemand. Ils avaient toutefois des défauts de conception technique : le pointage du canon de 75 en casemate nécessite d'avoir le moteur constamment allumé, ce qui réduit l'autonomie déjà limitée, une tourelle monoplace à l'ergonomie et visibilité catastrophiques, en plus une conception qui s'est faite dans la douleur sans aucune réflexion d'emploi préalable. Au 10 mai 1940, la RAF engage 416 avions dont 92 chasseurs et 192 bombardiers sur le sol français. Du côté du bombardement, la Luftwaffe attaque avec des appareils très modernes, parfois plus rapides que les chasseurs alliés, et avec les bombardiers en piqué Stuka, qui détruisent méthodiquement les centres de résistance, les batteries d'artillerie, les chars alliés, et dont l'efficacité produit un effet psychologique très démoralisant sur les troupes au sol. Aussi, les avant-gardes allemandes ne peuvent-elles se grouper pour attaquer le front français de la Meuse, région de Sedan et de la Semois, que les 11 et 12. Les armées françaises, britanniques, belges et néerlandaises totalisent quelque 135 divisions sur le front nord/nord-est, soit environ 2 900 000 hommes[23]. Si vous aimez ce site ne bloquez pas l'affichage des publicités . Il accepta donc de nombreux reports pour le début de l'offensive (un total de 29)[18]. C'est notamment la position du général Charles de Gaulle qui pense que la France doit s'appuyer sur les ressources de ses colonies et sur son allié britannique pour continuer le combat [52]. Blitzkrieg Sept:Entrée en guerre du Royaume-Uni et de la France (ligne Maginot ). Paris, déclarée ville ouverte tombe sans combat le 14 juin. fut pas exempte de difficultés de. Le fer de lance de l'Armée allemande (une dizaine de divisions blindées) traverse le massif des Ardennes jugé impénétrable par certains généraux. En Belgique, la moitié des avions de la force aérienne sont détruits. Le commandement français s'y était préparé du fait des contacts secrets existant avec le roi des Belges et son état-major depuis 1938 et aussi à la suite des avertissements des attachés militaires français, belges et hollandais en Allemagne (et encore par la révélation des plans allemands tombés dans les mains belges à la suite d'un incident aérien à Mechelen-aan-de-Maas (en français : Malines-sur-Meuse), le 10 janvier 1940), comme le relate, dans ses mémoires, le général en chef français Maurice Gamelin[28]. Les Allemands font immédiatement sauter tous les ponts sur les cours d'eau. C'est encore l'aviation d'assaut allemande qui fait vaciller la résistance des réservistes tenant le front à Sedan. De son côté, Édouard Daladier, président du Conseil français, amer et lucide, confiera dans l'avion du retour à Alexis Léger, alias Saint-John Perse, secrétaire général du Quai d'Orsay : « Les cons ! La Wehrmacht, bien soudée sous un commandement unique, comporte 137 divisions, soit 2 750 000 hommes[23]. Défaite de la France en 1940. À la veille de l'invasion, le Luxembourg est partagé entre un sentiment de sympathie envers les alliés et sa neutralité. Le ratio dépense/résultat était tout simplement trop défavorable pour engager la poursuite de la ligne le long de la Belgique. Une cause essentielle englobe un certain nombre de manquements dans le haut-commandement. Il était donc très difficile pour les équipages de repérer l'ennemi et d'observer le terrain correctement. C'est stupéfiant. Sur le plan de l'artillerie, les deux camps opposent les canons antichars suivants : les canons de « Flak 88 » allemand, détournés de leur emploi primaire, seul capable de percer le blindage du char B1 ; le 25 et le 47 mm français (le plus puissant jusqu'à l'armistice) — mais la défense antichar française était souvent clairsemée. Ce plan, issu d'une idée du général von Manstein, consistait à attaquer à l'endroit le plus inattendu[18]. Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes. Outre les pertes humaines, les pertes en moyens militaires sont énormes : L'Armée française était-elle aussi surclassée en quantité et en qualité qu'on a bien voulu le dire ? La guerre au jour le jour. Cette force aérienne, la BAFF (British Air Forces in France) était sous le commandement de l'Air Marshal Barratt et se subdivisait à son tour en Advanced Air Striking Force (AASF) dont la mission était de renforcer l'Armée de l'air française et l'Air Component of the British Expeditionary Force (BEF) chargée de soutenir le Corps expéditionnaire britannique. Ils considéraient que les forces armées allemandes n'étaient pas prêtes pour un conflit, qui, à leurs yeux, ne pouvait que durer[18]. Ce sont toutes ces considérations complexes qui déterminent le contenu de la convention d'armistice, un texte bref de vingt-quatre articles, qui contient notamment les clauses suivantes : En outre, l'Italie bien que revendiquant l'ancien comté de Nice et la Savoie, dont elle n'est pas parvenue à s'emparer, doit se contenter de Menton (selon les conditions de l'armistice du 24 juin 1940 signée avec elle). Trouvé à l'intérieur – Page 315Cette situation d'attente fut profitable au Duce , auquel les avances venant de Londres ne manquèrent pas durant « la drôle de guerre » . Trouvé à l'intérieur – Page 215Azéma, De Munich a` la Libération, 51–53; Rossi-Landi, La Drôle de guerre, ... au printemps 1940 et au début de la campagne de France,'' in La Campagne ... La reddition purement militaire des troupes de Belgique excluant un armistice, le gouvernement belge a continué la guerre avec la flotte, des aviateurs et le Congo belge contre les Italiens alliés de l'Allemagne). D'autre part, la 4e DCR, commandée par le général de brigade à titre provisoire de Gaulle, parvient à s'enfoncer quelques jours dans le flanc de la progression allemande à Abbeville. L’armée des Alpes a également tenu les Italiens en échec jusqu'au bout, avant que les Allemands n'attaquent à revers (bataille de la vallée du Rhône). Le gouvernement belge en exil continuera la guerre, notamment en Afrique, avec la victoire contre les Italiens d'Abyssinie, et sur mer et dans les airs avec trois escadrilles dans la Royal Air Force, ainsi qu'en Europe continentale en soutenant la Résistance armée et, plus tard, par l'envoi de troupes qui vont contribuer à la libération de l'Éthiopie, du Nord de la côte française et de la Belgique. 1/ La Bataille de France 2/ Le guide des 100 édité par le Souvenir Français 3/ Utiliser le guide en classe 4/ Ressources 2. Si l'emploi combiné de l'aviation et des blindés aux mains d'un corps de soldats professionnels explique en partie la défaite française, elle est insuffisante à elle seule. La Wehrmacht prépare pendant ce temps les plans d'invasion. Après l'invasion de la Pologne commencée le 1er septembre 1939, les Alliés déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939, le jour même des troupes de reconnaissances françaises sont envoyées sans autorisation en territoire allemand. La consigne est de tenir sur place, en créant une série de nœuds de résistance (appelés des « hérissons ») qui vont insécuriser les pointes avancées allemandes si elles ne peuvent plus s'appuyer mutuellement, comme elles avaient pu le faire jusque-là. Mai-Juin:Hitler conquiert les Pays-Bas, la Belgique, la France è Exode. Lot de 16 numéros Le Miroir Février -Juin 1940 Actualités Drôle de Guerre /Bataille de France. Treize officiers généraux sont morts pour la France. Les batailles de 1939 à 1940 (le devoir de mémoire) Accueil ; Portail ; Galerie ; Rechercher S'enregistrer ; Connexion -60% Le deal à ne pas rater : Red Dead Redemption 2 - PS4 ou Xbox One. Une réaction française viendra du général De Gaulle réfugié à Londres qui, par son appel du 18 juin 1940, commencera à reconstituer une force combattante qui s'affirmera dans les années suivantes. En effet, en 1934, et outre l'aspect diplomatique, alors qu'il est ministre de la guerre, Pétain avait limité les travaux d'extension de la ligne Maginot à la frontière belge[95] ayant foi dans le bloc des Ardennes et considérant l'apport des nouvelles technologies comme les chars et les avions comme négligeable[52]. En stock. Une longue période d'attente allait débuter. Cet ouvrage reprend les récits du livre Mémorial de l'Empire, à la gloire des troupes coloniales. Deux précautions de méthodes sont rarement respectées par ceux qui s'engagent dans cette discussion. C'était là ce qu'en France on appela bientôt la « drôle de guerre ». Or, Sedan est le lieu précis où l'on avait arrêté la construction de la ligne Maginot. 18 mai : entrée des troupes allemandes à Anvers. Les Allemands, eux, l'appelèrent Sitzkrieg, la guerre assise, par opposition à Blitzkrieg, ou guerre éclair. La bataille de France Fiche de cours Vidéos Quiz Profs en ligne Télécharger le pdf Fiche de cours Vidéos . En Belgique, les troupes allemandes percent le front à la jonction du canal Albert et de la Meuse grâce, en partie, à l'emploi de troupes aéroportées au fort d'Ében-Émael qui est annihilé en 24 heures par l'emploi d'un explosif inconnu des alliés, les charges creuses. Les batailles de 1939 à 1940 - Contre toutes les apparences, les soldats français sont bien battus ! Pourtant, aucune bataille majeure n'a lieu en Europe de l'Ouest jusqu'à l'invasion de la Belgique, des Pays-Bas et de la France, le 10 mai 1940. Sur le front sud, l'Italie alignera 22 divisions[24] appartenant à la première et quatrième armée Italienne face aux 5 divisions françaises de l'armée des Alpes, ce rapport de force restera le même durant tout le mois de mai et le mois de juin. L'attaque allemande est déclenchée tout d'abord (5 juin) sur la Somme et l’Ailette, puis (9 juin) sur l’Aisne. Il en a résulté qu'au 10 mai 1940, un grand nombre d'appareils très différents était en service, rendant également leur maintenance cauchemardesque du fait de la multiplicité des pièces de rechange nécessaires aux divers appareils. Après la percée allemande de Sedan et une succession de reculs des armées britannique, française et belge, ponctuées . Cette période de trêve tacite, que l'on surnomma la « drôle de guerre », dure jusqu'au 9 avril 1940, date de l'opération Weserübung lancée par l'Allemagne sur le Danemark et la Norvège, pour devancer les Alliés qui prévoyaient d'envoyer un corps expéditionnaire à Narvik afin de priver l'industrie allemande de l'approvisionnement du minerai de fer de la mine de Kiruna, en Suède, qui se transportait par le port de Narvik l'hiver, quand la navigation à travers la mer Baltique était empêchée par la glace pendant quatre ou cinq mois[réf. Le gouvernement de Vichy du maréchal Pétain administre l’ensemble du territoire français et l’Empire[59]. Le chiffre de 500 victoires peut cependant être doublé si l'on tient compte des avions allemands gravement endommagés, même si beaucoup furent récupérés et réparés. 1940 1941 1942 Sept. : invasion de la Pologne. Malgré des demandes de la Grande-Bretagne, l'Armée française refusa de transférer au Royaume-Uni ces aviateurs qui furent libérés après l'armistice. Ils craignaient la puissance défensive de la France (son immense armée et sa ligne Maginot) ainsi que le bloc que constituait l'alliance avec la Grande-Bretagne et son Empire. Défaite de la France en 1940. D'une certaine façon, le pire côtoie le meilleur. (c) Ce chiffre ne prend en compte que le nombre d'avions réellement opérationnels. Il en prévient Britanniques et Français, ces derniers recevant en quelques jours plusieurs communications radio adressées au général français Blanchard et captés par les services d'écoute français du colonel Thiery[38],[39]. La supériorité allemande est indiscutable sur le domaine des bombardiers où la France ne possède pas d'équivalent[52]. Après la défaite polonaise, les troupes françaises quittent les avant-postes de la Sarre et se replient derrière la ligne Maginot. Le 10 mai 1940, un groupe d'armées allemandes envahissait la Belgique et les Pays-Bas. », « En soixante jours, 92 000 morts, 120 000 blessés, c'est une « cadence » qui rappelle des grandes tragédies de la guerre victorieuse : l'autre. nécessaire]. Si vous aimez ce site ne bloquez pas l'affichage des publicités . Sept., Axe tripartite . Trouvé à l'intérieur – Page 386Dorgelès (R.), La Drôle de guerre 1939-1940, Albin Michel, 1957. ... Gaulle (Charles de), « La Bataille de la Vistule », revue Espoir, n° 4, oct. 1973. S'il est vrai que la majorité des chars en service sont des blindés légers de qualité très relative (Renault R35, R39, Hotchkiss H35, H39, FCM 36, sans compter un grand nombre de Char Renault FT datant de la Première Guerre mondiale totalement dépassés), c'est également le cas dans les divisions blindées allemandes, où le char le plus puissant, le panzer IV, seul capable de rivaliser avec les chars Somua S-35 et B1-bis français, ne représente qu'environ 10 % des blindés en service. Messages radio en langage codé, parachutages d'armes et envois de personnel formé au sabotage et à la guérilla vont démontrer, durant toute la guerre, que les gouvernements de Belgique et des Pays-Bas régentés par les nazis entendent affirmer leur légitimité comme seules autorités légales de leurs pays[pas clair]. Les pertes en mai-juin de la Luftwaffe (1 300 appareils, en incluant les appareils perdus lors d'accidents) sont comparables à celles de la bataille d'Angleterre[89]. Elle a été mise en l'avant après la défaite par les chefs militaires français, pour minimiser leur responsabilité dans la débâcle française. La bataille de France Fiche de cours Vidéos Quiz Profs en ligne Télécharger le pdf Fiche de cours Vidéos . De fait elle vaincra tous ses adversaires jusqu'en 1942. Toutefois, le maréchal Pétain étant de jure chef du gouvernement, il se mettait délibérément lui-même dans un rôle politique[40] afin d'éviter aux populations, et aux deux millions de soldats prisonniers en Allemagne, des conditions trop dures, et afin de pouvoir conserver la flotte intacte. La partie nord de l'offensive, en Hollande, vise les ponts de Rotterdam, Dordrecht, Moerdjik, qui sont pris par l’Armée allemande. Obstiné, dès avant la guerre, dans sa conception du front continu, l'État-Major français est rejoint par les chefs militaires belges qui, comme les Français, en étaient restés aux conceptions héritées de 1914-1918. Lire la suite : Révolution française : pourquoi la bataille de Valmy est-elle importante ? Les archives allemandes témoignent largement de l'efficacité et de la précision des artilleurs français. La bataille de France En mai 1940, les troupes allemandes ont écrasé la Belgique, les Pays-Bas, puis profitant d'un passage dans les Ardennes lancent la percée de Sedan le 10 Lire la suite. Il va vivre "la drôle de guerre" avec ses épisodes comiques ou tragique. Le 28 mai, la Belgique est conquise. Cependant ses généraux ne mettaient pas la guerre à l'ouest sur le même plan que la bataille de Pologne, laquelle fut tout de même coûteuse en matériel détruit (la moitié des chars et véhicules à moteurs avaient été mis hors d'état)[18]. C'est que le commandement français, abasourdi par la rapidité manœuvrière de l'Armée allemande, ne trouve pas de solution devant les progrès quotidiens de l'ennemi. Dans les états-majors, les bureaux annexes se multiplièrent pour le fonctionnement des Foyers du soldat, du Vin chaud du soldat, du Théâtre aux armées, des compétitions sportives, et certains généraux y veillèrent avec une sollicitude particulière. Même si la bataille de Dunkerque se solde par un échec pour les armées franco-britanniques, il est important de préciser l'héroïsme des soldats français qui ont permis aux anglais d'évacuer leurs troupes (soit 220 000 hommes + 110 000 soldats français)[52]. Environ 13 000 hommes (soit l'équivalent d'une division) parvinrent à s'enfuir en Suisse (où ils restèrent internés). Seconde guerre mondiale : quelles sont les plus célèbres batailles ? Les blindés légers français, bien qu'étant inefficace en combat anti-char et peu efficace contre l'infanterie en raison de leur armement totalement dépassé, récupéré sur les FT de 1918, disposent cependant d'un bien meilleur blindage que les PzI et PzII allemands. D'autres secteurs de la ligne Maginot furent peu fortifiés pour ces mêmes raisons, notamment le secteur de Sedan. Les meilleures plateformes pour trouver une alternance. Hitler, qui voulait une attaque sur l'Europe occidentale le 12 novembre 1939 juste après l'invasion de la Pologne, est convaincu par son État-Major de la reporter à l'année suivante. Des historiens très médiatisés, ont repris les clichés dune défaite honteuse et les qualificatifs sans nuance ne manquent pas - débandade générale . C'est aussi et surtout l'absence de coordination avec les autres armes qui a déterminé le manque d'efficacité de l'aviation, alors que la tactique allemande implique une collaboration très étroite entre les troupes au sol et les unités aériennes, ces dernières se tenant à disposition des unités au sol dans des délais le plus souvent très brefs. le Corps expéditionnaire britannique abandonne tout son matériel à Dunkerque, l’Armée française perd 320 000 de ses 400 000 chevaux, et tout le matériel lourd qu’ils tractaient (artillerie antichar, la flotte française a perdu 2 contre-torpilleurs, 5 torpilleurs, 1 pétrolier et des petits bateaux sans grande valeur militaire. Pourtant, aucune bataille majeure n'a lieu en Europe de l'Ouest jusqu'à l'invasion de la Belgique, des Pays-Bas et de la France, le 10 mai 1940. La « drôle de guerre » (en anglais : phoney war, « fausse guerre » ; en allemand : Sitzkrieg, « guerre assise » ; en polonais : dziwna wojna, « guerre étonnante ») est la période du début de la Seconde Guerre mondiale qui se situe entre la déclaration de guerre par le Royaume-Uni et la France (les Alliés) à l'Allemagne nazie le 3 septembre 1939 et l'offensive allemande du 10 mai . Le 9 mai 1940, la veille même du déclenchement de la ruée des panzers de Guderian . Les pertes au combat s'établissent en réalité à 58 829 décès, exception faite cependant des marins, dont les décès étaient enregistrés selon des procédures différentes »[2],[75]. Cela n'empêche pas le Luxembourg de prévoir l'invasion allemande de son territoire. La convention d’armistice, négociée par le gouvernement français, précise que la souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire, pleinement en zone libre et sur son empire colonial[55], laisse de côté la flotte française, mais en réduisant cependant son armée à 100 000 hommes (comme l'armée du traité de Versailles). Elle vient probablement d'une mauvaise traduction de l'expression anglaise phoney war, qui signifie fausse guerre, en funny war, qui peut se traduire par drôle de guerre. Près de trois millions étaient aux armées et un peu plus de deux millions dans les dépôts, garnisons et . Se sentant abandonné, le roi Léopold III pose clairement la question d'une reddition au cours d'une entrevue orageuse avec les ministres Pierlot et Spaak, l'Armée belge étant au bord de l'effondrement et de la rupture de ses stocks de munitions. », dans, Pierre Grumberg, Bernard Costagliola et Christopher Bell, «, « […] il circule des mots atroces sur cette armée battue […] sans même savoir qu'elle a largement payé le prix du sang et que ses pertes au combat devraient la protéger des injures. Bien que la déclaration de guerre des Alliés occidentaux contrariât ses plans initiaux — la guerre contre l'Union soviétique attendrait —, il souhaitait profiter de l'effet de sa victoire éclair sur la Pologne pour « infliger une défaite cuisante à la France et […] forcer la Grande Bretagne à reconnaitre sa faiblesse et à trouver un accommodement »[18]. 1,2 million de soldats français se rendent à l'ennemi entre le 16 et le 25 juin pensant que la guerre était finie. Dans les états-majors, les bureaux annexes se multiplièrent pour le fonctionnement des Foyers du soldat, du Vin chaud du soldat, du Théâtre aux armées, des compétitions sportives, et certains généraux y veillèrent avec une sollicitude particulière. Cela explique en partie le succès qu'elle a eu lors des premiers combats en Belgique face à des unités allemandes blindées modernes aguerries. Je crois que c'est la paix pour notre temps… Retournez à la maison et dormez paisiblement. Il en allait tout autrement pour la France de juin 1940 : non seulement les armées alliées avaient été détruites ou capturées, mais encore, près des deux tiers du territoire national étaient occupés par la Wehrmacht. nécessaire]. Merci pour votre inscription.Heureux de vous compter parmi nos lecteurs ! Ce problème fût partiellement résolu par la nationalisation de la production aéronautique par le Front Populaire, mais ce processus de rationalisation de la production commença trop tard pour porter ses fruits à temps pour l'attaque allemande de mai 1940, Le résultat fut que la quasi-totalité des appareils en service dans l'armée de l'air française au 10 mai 1940 étaient dépassés et incapables de soutenir la comparaison avec leurs homologues allemands, Tout ceci se résume dans le ratio victoires/pertes de 1 pour 2 lors de la campagne de mai-juin 40, soit environ 500 victoires pour 1000 appareils perdus, même si une partie fut abattue par la, D'autre part, au-delà des considérations statistiques, les avions français souffrent de défauts techniques qui réduisent encore leur efficacité : mauvais fonctionnement à haute altitude (armes enrayées par le froid, manque de dégivrage…), moteurs peu fiables et pas assez puissants. Une trahison vénale avait de plus livré aux Alliés le plan de bataille allemand original, qui prévoyait en effet de passer par la Belgique. Le 3 septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne après l'invasion de la Pologne. Pour toutes ces raisons, la Drôle de guerre comme la bataille de France aurait mérité un travail de fond, accompli sur les archives conservées en Allemagne et en France (notamment au SHD), ce que ne propose pas l'ouvrage de Jean-Pierre Richardot. Le général Gamelin se rend compte qu'il ne dispose pas d'une artillerie de rupture, il a aussi appris que la Pologne a été envahie à l'est par l'URSS qui est passée à l'offensive le 17 septembre. Beaucoup d'unités en seront réduites à utiliser leurs mitrailleuses comme défense anti-aérienne. Cette période est appelée la « drôle de guerre ». Le chasseur Messerschmitt 109 surclasse nettement les Morane-Saulnier MS.406 français et Hurricane anglais qui constituent l'essentiel des chasses alliées, sur le plan de la vitesse (plus de 80 km/h chacun en vitesse maximale) et de l'armement. Plusieurs dizaines de chars français sont détruits par des mines. Celui-ci inspirera à leur tour les généraux alliés, y compris le Français Leclerc de Hautecloque. L'historien allemand Walter Gorlitz écrit . nécessaire]. Ceux qui l'étaient ne pouvaient en tirer grand avantage du fait de leur faible portée et de leur mauvaise fiabilité (une simple rangée d'arbres pouvait bloquer tout communication). La drôle de guerre, est la première phase de la guerre à l'ouest dans les mois suivant l'invasion allemande de la Pologne et avant la bataille de France. Il est cependant à signaler que l'usage de cette tactique d'attaque combinée était connue et enseignée en France et qu'elle a même été appliquée au niveau de la première armée, dont le corps de cavalerie a pu bénéficier de l'appui de forces aériennes de reconnaissance et de bombardement en plus de l'appui classique de l'artillerie tractée. Je retrouve en ces soldats la même fougue que ceux de Verdun en 1916. En septembre 1939, Roland Dorgelès, l'auteur de la formule « drôle de guerre », est admis à visiter l'ouvrage du Hochwald . Le 22 juin le maréchal Pétain signe la capitulation de la France face à Hitler. La bataille de France ou campagne de France désigne l'invasion des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France, par les forces du Troisième Reich, pendant la Seconde Guerre mondiale.L'offensive débute le 10 mai 1940, mettant fin à la « drôle de guerre ». Toutefois, les pertes allemandes (plus de 20 % des effectifs engagés de la Luftwaffe) ont été importantes et auront contribué de l'échec allemand de la bataille d'Angleterre. Ce nouveau plan, par sa hardiesse même et sa logique tant tactique que stratégique, enthousiasma Hitler qui l'imposa à un OKW réticent. Campagne de Norvège L'expédition de Namsos 1940 Olivier Nesque. L'expression « drôle de guerre » est due au journaliste Roland Dorgelès (1885-1973). Quels sont les chars les plus célèbres de la seconde guerre mondiale ? En 2010, le fichier de l'état civil militaire de la Seconde Guerre mondiale, mis en ligne sur le site Mémoire des hommes, a permis d'établir une statistique précise du nombre de morts de la campagne de mai-juin 1940 qui s'élève à 58 829 décès.