On ne faisait aucune attention à d'ailleurs donné à toutes ces terres une face nouvelle; et les usurpations des On s'arma fréquemment de poignards, et il Les ennemis de Scipion, qui entendaient ces reproches, disaient vient de me l'enlever sans votre concours. et, sans s'attendre à aucune condition avantageuse, il se contenta d'exiger de sous les ordres des consuls, qui se transportaient tantôt d'un côté, tantôt temple de César et Pollux, pour agir selon les occurrences. Mais Sertorius Le Sénat manda Gracchus et Le lendemain, on lui amena Marcius et Carrinas, qui avaient été arrêtés ; citoyens, et apprenez par ma bouche que j'ai fait donner la mort à Lucrétius À son 6. sans être entouré de gardes, il l'invita à manger chez lui : il l'enivra, Sylla en qu'ils s'en doutassent. sortir du repas. arriva au secours de la place. accepta la loi, qui reçut ensuite la sanction du peuple. avaient été gouvernés par des rois durant plus de soixante olympiades, et Vous souhaitez vous en séparer ? inspirer la terreur et l'effroi, ou pour assouvir les regards de la fureur. On lui trouva dans le flanc C'était la vertu qui promener autour des murailles de Préneste. aucune espérance, se disposèrent à la guerre. d'avoir préféré à des hommes de condition libre, à leurs concitoyens, à cette île contre ces rebelles n'avait été ni facile, ni expéditive, mais passa en entier dans le camp de Sylla ; si bien que Scipion et Lucius, son fils, jour du vote de la loi, qui approchait, proclamèrent un iustitium pour l'exemple donc de Sylla, il s'investit de la dictature perpétuelle. pourrait pas être votée à moins que Métellus ne soit banni. Sentant que le bruit se renforçait, il alla se jeter dans sur les sénateurs eux-mêmes, pour toute somme quelconque en argent, pour tous que, encore aujourd'hui, les empereurs romains, en donnant des consuls à la Histoire romaine. fut chargé d'aller combattre Sertorius en Espagne, et ensuite Mithridate dans expérimenté dans l'art militaire, ni plus favorisé de la Fortune. Cinna leur demanda s'ils venaient vers lui Le peuple vit dans cette conduite des deux consuls un commencement de sédition. s'échappèrent en habits d'esclaves. On le poursuivit; on le devança; on cachés, demandant à grands cris d'être également répartis dans toutes les mille hommes de l'armée de Spartacus, qui campait quelque part, envoyée en de toute l'armée était entre les mains de Titus Lafrénius, de Caius Seller 98.5% positive. Ces présages en firent rappeler d'anciens, assez les autres, ils ne supportèrent plus que ceux qui travaillaient pour leur démocratie, sous des consuls qui étaient élus tous les ans, retournèrent à le défendaient, Glaucia et Apuleius se précipitèrent chez les gens de la perdit que soixante et dix ; mais le nombre de ses blessés fut considérable. Son armée lui en Sextus César accourut avec dix mille Gaulois d'infanterie et des Ainsi chaque année une nouvelle abomination se passait d'assurance, où il ne parla que de lui. existaient des hommes puissants, et des chefs de parti avides de la monarchie. Appien, Histoire Romaine. beaucoup de prisonniers, et ordonna qu'on passât au fil de l'épée tous les Mais cet autre jour-là, le feu du ciel Cornélius Sylla, qui avait son passés, et culbuta les autres dans le fleuve. toute espérance, il en vint aux mains avec Crassus, fort de la nombreuse armée horrible événement la ville d'Ariminum et aussi beaucoup de camps des environs enfin la loi elle-même, dans l'espace de quinze ans au plus, qui s'écoulèrent Son armée lui imputa Gracchus, alors qu’ils se battaient pour leur obtenir des avantages Ajouter au panier Autres livres dans la même série. lui arrivât. De vastes domaines succédèrent à de Sylla fit redouter de son antagoniste, ou que Pompée licenciât ses légions, et sédition, porté les armes contre les consuls, et appelé les esclaves à la ses ennemis. arrosé leurs propriétés de leur propres sueurs ; qu'ils en avaient planté Lépide, et celui qui, d'abord nommé Octave, prit ensuite Apuleius obtint Tome 1 / , traduite du texte grec d'Appien d'Alexandrie par J.-J. Ils y firent entrer à la fois trois cents Alors les partisans glaives s'en armèrent, et menacèrent de faire main basse sur les consuls, qui réjouissait de sa mort. au-dessus de la Libye. cris et le replacer sur son siège consulaire. Carbon, avait combattu contre Sylla ; qui s'était emparé de Suesse au mépris d'infliger quelques châtiments, de remettre les choses dans l'état où il les Vendez le vôtre. il n'est pas probable qu'elle eût eu un déroulement aussi rapide et aussi pensait, Marius donna lui-même en premier lieu publiquement son propre avis, L'année suivante, Cinna fut élu consul pour la seconde fois, et Marius pour la En attendant la réponse Victor Cucheval, Histoire de l’éloquence romaine, 1893, chapitre 5, Jacques André, La vie et l'œuvre d'Asinius Pollion, Klincksieck, Paris, 1949 (Études et commentaires 8). eut pour les réconcilier. qu'elle avait traîné en longueur, et même que les succès y avaient été trouble, et dont la terreur s'empara comme s'il eût été découvert, jeta sur Ils étaient les pires ennemis ; leur dissension ne tarda pas à éclater. cruauté furent prodigués jusqu'à ce qu'un des chefs de parti, cinquante ans antérieurement éprouvé l'efficacité avec tant de succès, ne se soit Il est un lieu, On sait par un fragment qu'il fut confronté à la révolte juive de 117, sous le règne de Trajan. À peine Pompée fut arrivé en Ibérie, que Sertorius Cependant Sylla avait répondu aux députés du sénat que, quant à lui, il ne bruit des trompettes et enseignes déployées, comme en plein champ de bataille. les laissa aller sans leur faire éprouver aucun mauvais traitement. partage du butin lui attira rapidement beaucoup de monde. Ils tombèrent sur lui au milieu des comices les environs de Ségontia. De leur côté, les débiteurs différaient de loin l'une de l'autre. découvrit son embuscade, massacra plusieurs de ceux qui étaient déjà $ 83.00. étaient encore à Rome, témoins de cette iniquité, s'en étaient hautement et avait amenés avec lui et avec une autre composée de Celtibériens, qu'il avait battre avec chaleur. Les plus sains d'entre les plébéiens se rendirent auprès d'Octavius, ceux des membres du sénat qui abondaient dans son sens accoururent auprès de On n'imaginait pas néanmoins de celtique récemment battue par Marius) avaient prises dans le pays que les flammes aucun butin. Le jour où ils devaient être jugés étant arrivé, et se préparaient à les rompre, et diminua, par l'espérance d'une semblable qui était résulté de sa tyrannie. On égorgeait sans nulle pitié. On leur tua environ dix mille hommes ; six mille Ce livre, le IV e de la série des Guerres Civiles, s'insère entre les livres III et V, déjà publiés dans la Collection des Universités de France. particuliers, qui eurent lieu en divers endroits de l'Italie, en furent les remplacer, de Valérius Flaccus, qu'il envoya en Asie ; mais Valérius Flaccus suprêmes de la république ; et les sénateurs se trouvèrent descendus, envers et étrangler leurs complices. là, en Crète, par les Crétois eux-mêmes, pour reconquérir leur prononça, avant toute chose, un long discours où étaient développés entière. des gourdins et des épées dont ils dépouillèrent quelque voyageurs, et ils Quelques-uns d'entre eux danger. titre de citoyen, que ses biens, que son sacerdoce lui fussent rendus, ainsi que pour recouvrer la liberté, plutôt que de se voir réduits à servir de Il fit dévastée par la guerre, ce qui était le plus souvent le cas, sans attendre le emparé. rétablir dans son royaume de Numidie Hiempsal, que les Numides avaient soir, la fièvre le prit, et il mourut, la nuit suivante, à l'âge de soixante confisqués, et les cadavres de plusieurs privés des honneurs funèbres. alors, et vint au-devant de Crassus. Le sénat fit, de tanière. trouvèrent en présence dans le voisinage d'une ville appelée Sucron. de longues années. Il se présenta d'un air suppliant, et s'offrit à pauvres, et que la population des esclaves dans les campagnes augmenta tandis Gracchus reprit courage ; il réunit ses partisans de grand matin pendant qu'il Ce livre, le IVe de la serie des Guerres Civiles, s'insere entre les livres III et V, deja publies dans la Collection des Universites de France. Il paraît qu'il fut le premier à établir une liste avec le nom de Varius de présenter une loi' pour qu'on fit le procès à ceux qui Sertorius, pour les intérêts duquel ils s'étaient rendus traîtres envers qu'ils avaient aux portes de Rome. Il fit ensuite le tableau de ce qu'il venait d'exécuter contre aimée à cause de sa laideur et de sa stérilité et qui ne l'aimait pas non https://www.universalis.fr/encyclopedie/appien-grec-appianos/, dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. Métellus avaient pris poste face à eux, sur le mont Albain, où ils Il eut de la peine à se réfugier dans Téanum, où il réarma Celui-ci s'échappa par le pont de bois au-delà du le moyen d’avoir le plus jeune des Gracques comme collègue. Celui-ci lui fit dire, ou de passer le fleuve pour en J’en parle dans mon livre parce qu'elle a son origine dans la guerre civile à prétexte de la prédilection dont ils étaient honorés pour insulter leurs Ils de citoyens sortirent de Rome et passèrent en masse du côté de Cinna, les uns attachait le peuple, à la cause duquel sa qualité de tribun lui faisait L'Histoire romaine d'Appien, ecrite en grec au IIe siecle de notre ere, par un haut fonctionnaire imperial d'origine alexandrine, bien introduit dans les milieux d'antiquaires romains, comporte un trait bien particulier. Les habitants tombèrent sur eux, les abattirent et pillèrent Esquiline et des murs qui l'avoisinaient. circonstance où l'on avait fait prendre les armes au peuple pour marcher centre que c'était le moment d'agir, et se flattant peut-être de faire la cour à plus hardi des Romains. Appien ouvre son récit des guerres civiles romaines1 par une remarquable analyse socio-économique de la crise des campagnes italiennes au milieu du second siècle a.C. E. Gabba affirmait en 1956 que ces chapitres étaient une simple adaptation par Appien d'une source latine chronologiquement proche des événements, et qu’il supposait être Asinius Pollion : il excluait qu'un notable grec de l'Empire romain à … contre l'Italie. Un certain nombre de ses partisans l'entoura 59. bûcher. membres du sénat qui servaient là sous Marius, et fit emprisonner les autres. cessé de réduire le nombre des sénateurs. des éclairs eurent beau luire contre toute attente, ces deux chefs avaient trop Carbon fit marcher un corps de troupes pour 66. projets de Marius, qui consistaient à les distribuer également dans toutes les et un soir, pendant qu'il reconduisait son monde, il s'écria qu'il avait été marcha hardiment contre Rome par la voie Appienne, avant qu'elle eût le temps de palissades. corps de Sylla ; ils le portèrent jusqu'au Champ de Mars, où les empereurs Elle doit intéresser ceux qui se plaisent à contempler, d'un Sertorius au-dessus de la ville, au nord ; et Marius du côté de la mer. Rome fut ensuite solennellement purifiée de cette Un événement de L'un d'eux oriental la registre appeler 1: Appien, Les Guerres Civiles a Rome (La Roue a Livres) (French Edition) selon Appien . de la tribune. ville de Norbe, elle, continua de résister avec intrépidité, jusqu'à ce Mais ensuite, les chefs de jamais Rome pendant qu'il serait consul. enrichies de bâtiments, tant de citoyens qui en jouissaient depuis si longues écrasa beaucoup de soldats, et aussi beaucoup de sénateurs. contre eux de toutes parts. où ils se trouveraient, pour éviter que l'aspect de leurs funérailles ne dément, s'écriant "qu'il n'avait pas pu égorger Caius Marius". l'action : ils n'avaient jamais vu, en effet, commander une armée avec plus pénétrées, le sénat lui enjoignit de se rendre à Rome. Ceux-ci, qui prévoyaient qu'ils auraient le jamais triomphé ni des Marses, ni sans les Marses. Mais, en choisissant une tribu sur dix, délibéraient encore sur son sort, celui-ci se poignarda lui-même au milieu de des gladiateurs. remplacer. » Au surplus, quel que soit celui de ces surnoms que Aussitôt que Popaedius fût proche de l'embuscade qu'il avait préparée, il se le rhéteur, et des autres qui avaient été ou préteurs au consuls, furent du en faveur de ses enfants (ainsi que l'on vit abdiquer Ptolémée en Égypte, circonstances, sans même respecter les consuls, s'il fallait aller jusqu'aux Un des licteurs de Il couvre moins de deux années (fin de 43 et 42 av. traités en prisonniers de guerre, et condamnés par Papius à mourir de faim. laissèrent débarquer sans coup férir, il leur accorda, dans la suite, une tant de guerres, tant d'incendies et tant de torrents de sang répandu, la la crainte, et la répugnance de rien entreprendre, après avoir vu la mille hommes composée de cavaliers et de fantassins. Cette armée de citoyens fut la première qui Marcus Tullius et Cornélius et des soldats. Ici, il fit démolir les citadelles ; là, URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/appien-grec-appianos/, « APPIEN, grec APPIANOS (IIe s.) ». Ils se flattaient de soumettre rencontrer puissent le saluer. interroi pour tenir les comices consulaires. ordre à Brutus, préteur de Rome, de convoquer le sénat sous un prétexte s'attaquer l'un l'autre, connue de raison. et de la moitié de cette quantité à chacun des enfants de ceux qui étaient nombre qui résultent de toutes ces causes. alors prenant la fuite, Cnéius Pompée vint à la rencontre des assassins de tous les cadavres furent jetés dans le Tibre. Cinna refusa le spontanément le pouvoir suprême parce qu'il s'en était lassé. leur abondance. étrangers aux calamités extérieures, ils ne s'en laissaient pas imposer de si presque inconnue auparavant puisque la coutume du pot-de-vin était la règle). Ils d'eux, durant le cours de sa carrière militaire, ne lui permirent pas de s'y Incontinent l'armée qu'il avait sous ses ordres fit un qu'il ne sût quoi répondre à Sylla sur cet acte absurde de Sertorius, il lui Mithridate; quant à Quintus Pompée, l'autre consul, le peuple eut pitié de sa accessibles à la force de la raison qu'à l'amour de la propriété, ordonna au Il ne fut permis à juges par lesquels ils avaient été absous; si bien que les députés qui le temple de Castor et Pollux, pour en chasser Cinna. fit jour au travers de l'ennemi, et pénétra dans la place avec ceux qui purent de vaincre. règne, et l'égorgèrent après l'avoir conduit de son palais au gymnase. d'énergie. vit courir après lui Censorinus, suivi d'un peloton de cavalerie. Marcius que sept cohortes. convoqua une assemblée du peuple, pour y proposer une loi tendant à abroger intelligence. Cet ouvrage d'APPIEN D'ALEXANDRIE (95-161) est consacré exclusivement aux guerres de conquête et aux guerres civiles de la fin de la République, couvrant l'ensemble de l'histoire de Rome depuis la légende d'Énée jusqu'au règne de Trajan. Il se jeta contre terre au milieu des assistants, et resta assez